Dès 1856, des fouilles archéologiques montrent que le plateau de Corent est déjà occupé au paléolithique. En 1969, le décapage préalable à l’exploitation d’une carrière de pouzzolane au lieu-dit « Roc Rouge », permet de mettre au jour une sépulture collective attribuable au néolithique (troisième millénaire avant J.-C.). Depuis, les opérations archéologiques successives ont démontré que le site a été habité jusqu’à la fin de l’époque romaine (quatrième siècle après J.-C.).
L’oppidum de Corent, au même titre que les oppida de Gergovie et de Gondole, fait partie des grands sites arvernes. Les fouilles réalisées par Mathieu Poux ces dernières années ont montré qu’au cours du premier siècle avant notre ère, un sanctuaire est situé au centre d’une grande agglomération. « L'ampleur des vestiges et la richesse des objets retrouvés identifient le site de Corent à la capitale politique et économique du peuple arverne avant la conquête romaine. » (luern.fr)
C’est au cours du haut moyen âge que le village s’installe au pied de la falaise basaltique. Il dépend de la paroisse d’Authezat. A partir de 1789, Corent est rattaché aux Martres-de-Veyre puis devient commune autonome en 1875.
Dans le territoire situé à la confluence de l’Allier et du Charlet, existait au moyen-âge un village nommé Chalus-les-Bussières. Disparu au XIVe siècle, il ne reste plus aujourd’hui que les ruines d’un donjon circulaire.